C’est dans une salle remplie que le Théâtre Corona a accueilli le lundi 28 juin The Decemberists. En première partie, une prestation bien sentie d’Eleanor Friedberger n’est pas passée inaperçue.
[masterslider id= »174″]Tout d’abord Eleanor Friedberger a le talent de la voix qu’elle utilise à la perfection. Pendant une petite dizaine de chansons, seule sur la scène, elle propose des sons simples dans une ambiance très indie folk. Deux morceaux sortent du lot avec une touche électro soit « Are we good? » et le plus dansant « In between stars ».
Puis c’est au tour de The Decemberists, le groupe de Portland, à s’installer sur la scène, dont 7 musiciens et chanteurs. Commençant par deux chansons très rythmées, la cadence a diminuée sur « Down by the river ». L’ensemble varie les styles, de l’indie à la pop en passant par la country. Amené par Colin Meloy, le groupe présente un panaché d’instruments.
Outre les classiques guitare, voix, basse et percussion, un synthétiseur s’ajoute à la mêlée, ainsi que des coeurs, et périodiquement un accordéon et une harmonica. Tout ce mix créé une ambiance chaleureuse et bon enfant. Sur « Red Right Ankle », tous les musiciens sortent et laissent à Colin Meloy la scène pour une chanson plus intime. Les musiciens reviennent et la soirée continue avec un public toujours en rythme. La prestation se termine sur « I’ll be your girl », chanson éponyme de leur dernier album. Enfin terminé pas tellement car le public réclame un deuxième retour et le groupe en profite pour réaliser une prestation scénique impressionnante sur « Mariner’s revenge ». La foule danse, une baleine gonflable géante sort de l’arrière de la salle, traverse le théâtre alors que le groupe se lâche sur leur dernier morceau.
Photos: Vincent Azaïs