Pour son premier roman, Parfois les plantes meurent, aux éditions Michel Quintin, Gabrielle Maurais, propose une grande histoire d’amitié entre Miro et Sabrina. Avec comme trame de fond, les hauts et les bas de la fin de l’adolescence et des thèmes tels que les premières amours, le consentement, l’anxiété, les crises de panique, les amours et amitiés à distance et les choix de carrière, ce roman est divertissant et parfait pour les jeunes adultes en devenir qui se retrouveront surement dans ces personnages attachants.
Résumé : «Je pense souvent à toi, même si je n’en ai pas envie. Je t’en veux un jour et tu me manques l’instant d’après. Tout le monde disait que nous avions une amitié digne d’un film. Certains me demandaient même mon secret pour avoir un aussi beau lien avec toi, comme si tu étais une plante et que j’avais la technique idéale pour te maintenir en vie.» Miro et Sabrina se sont rencontrés au cégep, dans des circonstances qu’aucun des deux n’est près d’oublier. Au fil du temps, les inconnus qu’ils étaient se sont rapprochés au point d’être au centre de la vie de l’autre. Pourtant, après quatre ans à partager les hauts et les bas du quotidien, ils ne s’adressent plus la parole. Que s’est-il passé entre eux pour que tout bascule?
Gabrielle Maurais est une belle découverte comme nouvelle autrice. Elle a une belle plume, sensée et sensible. Ses personnages sont rapidement attachants et elle développe bien la psychologie de ses personnages, pour rendre le tout très réaliste et intéressant. Elle sait aborder avec doigté des sujets complexes et parfois tabous, tels que les crises de panique et le consentement.
Avec deux narrateurs qui alternent, Miro et Sabrina, le lecteur peut aisément se mettre dans la peau de chacun facilement et comprendre comment ils se sentent l’un envers l’autre et apprécier leur amitié si belle et inspirante. L’amitié entre un garçon et une fille est souvent plus fragile, et souvent mal perçue, mais l’autrice réussit pleinement à nous faire apprécier cette relation et nous faire voir que cela peut exister sans arrière-pensée.
On suit ces personnages pendant quatre années, soit les moments charnières lorsqu’ils découvrent l’amour, décident de leur carrière future, et passent de l’adolescence à l’âge adulte. Ces années sont très chargées émotivement et donc, on ne s’ennuie aucunement avec eux et leur entourage.
Malheureusement, la fin de cette histoire m’a laissé un peu sur ma faim et m’a déçue. J’aurais aimé en savoir plus, et surtout, je me demande s’il pourrait y avoir une suite, ce qui me comblerait de bonheur. Je ne peux pas m’imaginer laisser ces personnages à ce moment de leur vie.
Née en 2001 à Montréal, Gabrielle Maurais n’a pas le pouce vert et possède bien plus d’imagination pour créer des histoires que pour maintenir une plante en vie. Sa passion pour l’écriture lui est venue lors d’un projet scolaire au primaire et, depuis, elle n’a jamais cessé d’écrire. Son parcours universitaire, à la fois en création littéraire, en linguistique et en psychologie, reflète bien son désir de créer des personnages attachants et de développer les liens qui les unissent. Parfois les plantes meurent est son premier roman.
Collection : Roman jeune adulte – Hors série
Parution : 4 avril 2024
Âge :16 ans
Prix : 27.95$
Nombre de pages : 384
Éditions Michel Quintin : https://www.editionsmichelquintin.ca/