J’ai pu constater que Bikini Kill était bien plus qu’un groupe de musique, mais un mouvement, une attitude lors de leur passage à l’Olympia de Montréal le 4 septembre dernier. Leur héritage perdure et continue d’inspirer de nouvelles générations de femmes!
Bikini Kill, c’est l’épicentre du punk féministe des années 90. Né à Olympia, Washington, en 1990, le groupe, mené par la charismatique Kathleen Hanna, a rapidement conquis la scène musicale. Avec Tobi Vail à la batterie, Billy Karren à la guitare et Kathi Wilcox à la basse, Bikini Kill délivre une énergie brute et une présence scénique indéniables. Kathleen Hanna, chanteuse principale de Bikini Kill, a écrit des paroles sur la violence domestique et le viol et est devenue un symbole du mouvement riot grrrl.
Aujourd’hui, Bikini Kill était de retour sur scène plus déterminé que jamais à faire entendre sa voix. Leur musique, intemporelle et puissante, résonne toujours autant. Le concert était une véritable catharsis, une invitation à célébrer la sororité.
Kathleen Hanna, Kathi Wilcox, Tobi Vail et Erica Dawn Lyle ont offert au public un voyage dans le temps. Avec leur premier morceau, « New Radio », elles ont immédiatement replongé leurs fans dans l’univers brut et énergique de Bikini Kill. La voix rauque de Kathleen Hanna, les riffs de guitare acérés et la rythmique implacable ont mis le feu à la salle.
La voix d’Hanna était toujours aussi puissante et passionnée, livrant chaque parole avec une férocité à la fois inspirante et cathartique.
L’alchimie du groupe était palpable, leur son serré et cohérent témoignait de leur lien durable et de leur engagement envers leur métier.
Pouvoir les voir jouer 30 ans après leur formation avec la même conviction qu’à leurs débuts était définitivement un spectacle pas à manquer!
Leur tournée américain se poursuit: https://www.bikinikill.com/tour/
Crédit photo : Jacqueline van de Geer