Daniel O. Brouillette, un homme bien connu et impliqué dans sa région de la Mauricie, vient de publier, aux éditions Libre expression, son premier roman, Le dernier Je t’aime. Ce récit de fiction s’apparente beaucoup à une autobiographie, puisque Daniel y raconte les derniers 18 mois de vie de sa mère, décédée en 1969, alors qu’il n’avait que 9 ans. C’est à travers les yeux de cet enfant, en ravivant ses souvenirs et les anecdotes de ses proches, tout en y incluant de la fiction, que l’auteur a su créer ce premier roman sensible et émouvant.
Résumé : Ce premier roman se déroule dans la campagne des années 1960 et dépeint avec justesse et émotion l’histoire d’une famille bouleversée par la mort imminente de Rita, cette femme tant aimée. Un récit sensible, tissé à partir des souvenirs d’un jeune garçon et des confidences de gens de son village. À Saint-Narcisse, en Mauricie, en 1967, une maladie sournoise entre dans la maison de Rita et Oscar, un couple très amoureux, et n’en ressortira pas. Quelle est cette douleur qui ronge Rita ? Les médecins n’osent pas nommer le mal atroce affligeant cette mère de sept enfants dans la fleur de l’âge, même lorsque les souffrances de ses derniers jours remplacent sa vie de tous les jours.
Le Dernier Je t’aime est un beau mélange d’anecdotes, de souvenirs, de vie du quotidien dans le milieu des années 60, dans un village de la Mauricie. On y raconte les soirées du jour de l’an, un voyage inoubliable en Floride, la visite de la parenté nombreuse, la musique d’autrefois, les rigodons, les chansons à répondre au réveillon, et les obligations, tel le train quotidien sur une ferme. Mais ce roman c’est surtout l’amour fort, tenace et infiniment beau entre Oscar et sa Rita adorée qui meurt à petit feu devant ses yeux. C’est aussi sept enfants bouleversés et désarmés devant cette maladie et ces opérations qui rendent la vie de Rita un véritable calvaire. Extrait : « Dans la tête des sept enfants de Rita, la mort est un hurlement sans fin. C’est l’insupportable cri du mal. L’effroyable terreur d’endurer trop longtemps. »
Ce roman, c’est aussi le cri du cœur d’une femme qui n’en peut plus de souffrir et que l’on suit dans son périple jusqu’à la fin.
Ce roman permet également une réflexion sur l’aide médicale à mourir qui est maintenant disponible, alors qu’à cette époque ce n’était pas possible.
L’auteur a une belle plume, très imagée dans ses descriptions qui nous font visualiser facilement ce qu’il décrit. De plus, il sait rendre les émotions des personnages de manière sensible et touchante. Cela est très bien réussi pour un premier roman.
DANIEL O. BROUILLETTE est un homme d’idées, de création et de communication. Bachelier en éducation, il actionne sa fibre émotive et créative dans les médias depuis trente ans : journaux, télé, radio et réseaux sociaux. Homme de cœur et de tête, avec de l’ADN de cultivateur, il s’inspire dans son premier roman, Le Dernier Je t’aime, d’une des plus belles histoires d’amour qu’il a connues avec, en filigrane, la dignité d’une fin de vie à une époque où l’aide médicale à mourir n’existait pas. Daniel est également propriétaire avec sa conjointe Claire, d’une résidence pour personnes âgées dans sa région, en Mauricie. La villa Saint-Narcisse, un projet convivial et chaleureux à dimension humaine dont la mission est : le bonheur jusqu’au bout du bout qu’on peut…
Date de parution : 10 juin 2020
Sujet : Littérature québécoise
Nombre de pages : 280 pages
Prix : 24,95 $
Éditions Libre Expression
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