Figure bien connue de toutes les scènes du Québec, Marc Hervieux reprend son rôle d’ambassadeur du festival. Il convie également huit musiciens à Une grande fête à l’Italienne ! (11 août).

UN DIRECTEUR ET SES CURIOSITÉS

Chef, bassoniste et directeur artistique d’Arion Orchestre Baroque, Mathieu Lussier sera cet été à la barre de l’Orchestre symphonique de Québec (5 août), puis pour le concert de clôture avec Les Violons du Roy (19 août). Il participe également à un concert intitulé Le monde d’hier, lors d’une escale du festival à l’église de Saint-Irénée.

ORCHESTRES GRANDEUR NATURE

Le coup d’envoi du festival lance aussi les célébrations de la Saint-Jean, à 16 h le 24 juin, avec le concert spécial Le voyageur : Les Violons du Roy rendent hommage à Gilles Vigneault. Ce programme exceptionnel fait vibrer les mots et la musique du poète sous la direction de Mélanie Léonard, avec les comédiens Marie-Thérèse Fortin et Normand Chouinard, dans des orchestrations signées François Vallières.  Avec Les mille et une nuits de l’Orchestre symphonique de Québec (15 juillet) dirigé par Kensho Watanabe, on verra le prodigieux violoniste canadien Kerson Leong comme soliste invité.

S’ensuit un week-end complet de retrouvailles avec l’Orchestre Métropolitain et son chef, Yannick Nézet-Séguin et offrent deux grands concerts. Le premier (22 juillet) met à l’honneur le violoncelliste Jean-Guihen Queyras. Le second (23 juillet) marque la première rencontre entre Nézet-Séguin et le pianiste Charles Richard-Hamelin.

Le festival tient aussi à mettre en valeur les artistes québécois qui se démarquent à l’étranger. D’où l’invitation à la soprano Florie Valiquette, de plus en plus présente sur les scènes européennes, pour le concert de l’Orchestre symphonique de Québec, Sous les ponts de Paris (5 août), et son répertoire romantique français. La série des grands orchestres se conclut en compagnie des Violons du Roy et du pianiste Charles Richard-Hamelin (19 août).

SÉRIE DÉCOUVERTES : IMMERSIONS MUSICALES

Le concert-expérience Transfiguration (30 juin) de Valérie Milot (harpe) et Stéphane Tétreault (violoncelle) plonge les spectateurs dans un environnement numérique envoûtant. Dans la Journée de la guitare (1er juillet), le temps d’un salon des luthiers et d’une époustouflante suite de récitals (le luthiste québécois Sylvain Bergeron, le croate Zoran Dukić, le cubain René Izquierdo) culmine avec SoloDuo formé des guitaristes italiens Lorenzo Micheli et Matteo Mela. Partez à la découverte du jeune pianiste ukrainien Illia Ovcharenko (30 juillet), gagnant du concours Honens 2022, ou encore de la communion des 12 voix de l’ensemble vocal Chanticleer (16 juillet), reconnu pour son vaste répertoire allant de la Renaissance à nos jours.

L’événement La grande traversée Irlande-Québec (9 juillet) fait revivre un moment d’histoire. Des musiciens des deux continents, Finghin Collins et Meagan Milatz, interprètent la Suite Dunbrody, commande conjointe du Domaine Forget et du New Ross Piano Festival en Irlande aux compositeurs Marian Ingoldsby (Irlande) et François Vallières (Québec), qui évoque la migration des Irlandais fuyant la Grande famine (1845-1849) à bord du Dunbrody. L’après-midi se conclut à l’apéro, avec le groupe de musique traditionnelle irlandaise Grosse Isle.

Les dernières soirées Découvertes convoquent les artistes en résidence à l’Académie à partager la scène avec des musiciens reconnus. Le violoniste Julien Chauvin (13 août) dirige l’Orchestre de chambre de l’Académie et des membres des Violons du Roy dans Händel et Beethoven. Le même orchestre accueille ensuite Alexandre Tharaud (17 août) pour une Épopée écossaise, sous la baguette de Jean-Marie Zeitouni.

SÉRIE RENCONTRES : ÉMULATIONS, ADIEUX ET RETROUVAILLES

L’événement phare est sans conteste le concert du 21 juillet (20 h) qui célèbre 40 ans de contrebasse au Domaine Forget avec plus de 25 contrebassistes, dont les maîtres incontestés Paul Ellison et François Rabbath. Autre temps fort, Concert d’adieux du légendaire Emerson String Quartet (14 juillet – 20 h) conclut, avec cette ultime tournée, 47 ans de fascinante longévité artistique.

Cette série est aussi l’occasion de retrouvailles avec le pianiste Benedetto Lupo (2 juillet). Nocturnes d’un soir d’été (4 août) parcourt le répertoire du XXe siècle, de ses débuts (Chostakovitch, Vaughan-Williams) jusqu’à l’œuvre toute récente du canadien Omar Daniel, avec des artistes invités de l’Académie. S’y joignent les solistes Anssi Karttunen (violoncelliste), dans une œuvre de la finlandaise Kajia Saariaho et la violoniste Simone Porter, nouvelle venue au festival qui interprète Lachen Verlernt de Esa-Pekka Salonen.

Au cœur de la musique complète la traversée du XXe siècle avec des œuvres de Benjamin Britten, Alfred Schnittke et Max Bruch livrées par de brillants interprètes dont Vadim Gluzman, Jennifer Stumm et Johannes Moser (14 juillet – 16 h). Enfin, du baroque au répertoire romantique, les violonistes Boris Begelman, Violaine Melançon et David Gillham, les altistes Marina Thibeault, Lynne Ramsey et la violoncelliste Elizabeth Dolin proposent Un pont entre les siècles (28 juillet).

NOUVEAUX HORIZONS, DANSE ET VARIATIONS JAZZ

Six nouvelles sculptures seront inaugurées de manière totalement inédite au Jardin harmonique cet été. L’événement Nouveaux horizons (30 juillet – 13 h). La dernière étape du parcours lève le voile sur la monumentale sculpture La Flèche de l’artiste français Jean Pierre Raynaud !

Sous la bannière élargie Variations Jazz, Suite Tango (29 juillet), nouveau projet de Stéphane Tétreault (violoncelle) et Denis Plante (bandonéon), inspirés par les Suites pour violoncelle seul de Johann Sebastian Bach pour basculer dans les contrées sensuelles du tango, avec la soprano Elizabeth Polese. L’électrisant quatuor vocal Qw4rtz vient chanter A Cappella Héros (12 août), avec des numéros mis en scène par Serge Postigo.

La nouvelle sensation vocale Laura Anglade chantera Jerome Kern avec l’Orchestre national de Jazz de Montréal et son chef Jean-Nicolas Trottier (6 août). Et place aux Révélations Ariane Racicot (piano) et Carl Mayotte (basse), entourés de l’ex-batteur d’UZEB, Paul Brochu et de la saxophoniste Christine Jensen, pour une soirée jazz exclusive, faite sur mesure pour le Domaine Forget (8 juillet).

Côté danse, le Domaine Forget accueille deux spectacles enivrants. Essence (29 juin) marque le 50e anniversaire des Ballets Jazz Montréal. Ce triple programme réunit les œuvres de trois femmes d’exception : Aszure Barton et Crystal Pite, figures de proue de la scène mondiale, et la chorégraphe montante, jeune interprète des BJM, Ausia Jones. La compagnie Destins Croisés s’amène pour la première fois avec Le sacre de Lila, qui célèbre les racines marocaines du chorégraphe québécois Ismaël Mouaraki.

ACTIVITÉS GRATUITES ET LE DOMAINE SUR LA ROUTE

Le Jardin harmonique de sculptures s’anime grâce aux visites guidées, aux séances de Yoga en sculptures (les samedis à 8 h 30) et au Yoga pleine lune (3 juillet et 1er août à 20 h 30). L’artiste-photographe Bertrand Carrière, invité du Symposium international d’art contemporain de Baie-Saint-Paul, s’installe également en résidence de création du 29 juillet au 27 août.

Entièrement gratuits, les concerts de l’Académie et les cours de maître publics donnent accès au travail de fond du Domaine Forget : le talent des jeunes stagiaires (en piano, bois, guitare, cordes, danse) et leurs artistes-mentor en action. On en profite pour (re)voir des artistes-vedettes comme Emmanuel Pahud (14 juin) et Yannick Nézet-Séguin avec l’Orchestre Métropolitain (21 juillet).

Les escales musicales des artistes en résidence qui forment la série Le Domaine sur la route se déclinent maintenant en trois volets : Les concerts au Parc (Parc du Havre de La Malbaie), Les concerts au Musée (Musée d’art contemporain de Baie-Saint-Paul) et Les concerts de la rive (église de Saint-Joseph-de-la-Rive). S’ajoute un volet hors-série en collaboration avec Le Festif! de Baie-St-Paul, Le Domaine en fugue ! (22 juillet).

https://www.domaineforget.com/