Quelle soirée incroyable au MTelus ! Du métal à profusion avec Machine Head, Fear Factory, Orbit Culture et Gates to Hell.
Malheureusement, j’ai manqué Gates to Hell à cause de l’heure hâtive, mais j’ai pu profiter d’Orbit Culture, une belle découverte. Des riffs de guitare puissants, une batterie impeccable et une belle cohésion entre les musiciens. Le public était chaud, avec plusieurs moshpits et deux wall of death assez intenses.
Fear Factory, les vétérans du metal industriel, étaient ensuite sur scène. Dino Cazares est le seul membre original restant, mais Milo Silvestro (chanteur), Pete Webber (batterie) et Tony Campos (basse) ont assuré le spectacle. Milo, nouveau chanteur depuis 2023, est un digne successeur de Burton C Bell. Sa voix est dans le même registre, mais avec une touche plus jeune et des voix claires bienvenues.
Leur setlist a couvert six albums, mais c’est avec les titres « Demanufacture » et « Replica » de l’album du même nom que la foule s’est vraiment déchaînée. J’espère les revoir en tête d’affiche prochainement, comme lors de leur dernière venue avec Static-X.
Enfin, Machine Head est arrivé pour conclure ce marathon metal. Dès les premières notes d’Imperium, la foule était en folie. Le groupe est maintenant composé de Robert Flynn (chanteur), Vogg Kiełtyka (guitare), Matt Alston (batterie) et Jared MacEachern (basse).
Il a fallu attendre la cinquième chanson pour entendre le classique « Old » de leur premier album Burn My Eyes (1994), un album qui m’a fait découvrir le groupe. Rob pensait avoir joué aux Foufounes électriques, mais c’était en fait au Cathouse (Backstreet).
Pendant tout le concert, les fans scandaient « Machine Fuc..ing Head », bodysurfers volaient au-dessus de la foule, et les « circle pit » et « wall of death » se succédaient.
Rob et ses acolytes ont terminé la soirée en beauté avec une série de hits : The Blood, the Sweat, the Tears, Davidian et Halo. Une soirée inoubliable, haute en décibel, espérant revoir ces groupes avec leur propre tournée.