Le festival de musique électronique et de créativité numérique Mutek célèbre son 20e anniversaire avec, entre autres, l’installation Hexadome, au Musée d’art contemporain. Le spectateur est invité à s’asseoir sur des coussins et à promener son regard sur les six écrans qui l’entourent, pendant que des sonorités parfois grinçantes ou techno sont transmises par 52 haut-parleurs. Des paysages enneigés, des formes géométriques colorées, etc. se succèdent au cours des oeuvres multimédias au programme. Hexadome est une création de l’Institut for Sound and Music (ISM) de Berlin, qui est en tournée nord-américaine. On y a ajouté une oeuvre locale. Il s’agit de «Retina» de l’artiste multidisciplinaire Herman Kolgen qui se veut une réflexion sur le temps qui passe et l’accumulation d’information. Si l’on veut tout voir et entendre, il faut prévoir plus de 3 heures et demie. Outre les coussins disposés sur le plancher, quelques tabourets pliables sont offerts aux visiteurs invités à s’asseoir. ISM Hexadome, au Musée d’art contemporain, jusqu’au 2 septembre.
Orage sonore à PY1
Le festival Mutek, comme tel, débute le 20 août. Le performance d’ouverture est présentée dans la fameuse pyramide érigée par l’équipe de Guy Laliberté, dans le Vieux-Port de Montréal. L’artiste invité est Robert Henke, compositeur basé à Berlin, qui se produit sous le nom de Monolake. Le performeur décrit son style comme étant de la «dub techno texturée» avec «environnement laserifiés et installations multimédias complexes». Monolake à la pyramide PY1, le 20 août, à 19h et 21 h.
Spectacles extérieurs
De nombreux spectacles extérieurs gratuits sont offerts sur l’Esplanade de la Place des Arts, avec des invités d’ailleurs et d’ici dont Marc Leclair, producteur et DJ montréalais connu sous le nom d’Akufen (22 août).
Le Festival Mutek, du 20 au 25 août
En divers lieux dont : PY1, le Théâtre Maisonneuve, le MTelus et la Société des arts technologiques.