Sœurs désespérées, de Caroline Langevin, un roman léger, divertissant, amusant et qui fait rêver

Après avoir publié Le shoe must go on, Caroline Langevin récidive avec un autre roman dans la collection Lime et Citron des éditions de Mortagne avec Sœurs désespérées, qui fait le tour des préparatifs de mariage, avec une belle touche humoristique, tout en nous faisant rêver à la vie glamour des gens riches.

Résumé : Certains sont vites en affaires, mais y a toujours ben des limites !!! Ma petite sœur Stéphanie, une vraie tête en l’air, vient de m’annoncer qu’elle va se marier… à l’homme qu’elle a rencontré la semaine dernière ! Et elle se lance déjà dans la préparation de son grand jour. Je n’ai pas réussi à la convaincre d’y renoncer (ou de le reporter ; je ne suis pas difficile), alors j’ai eu l’idée de m’infiltrer dans l’organisation et de saboter le mariage de l’intérieur (pour son bien, évidemment !). Je suis prête à tout pour annuler cette noce. Même à endurer les dates que m’organise Steph pour me trouver un cavalier ! Si elle est désespérée que je sois seule pour cette journée… je le suis encore plus qu’elle décide d’épouser un quasi-inconnu ! À travers les rendez-vous, je compte bien user de mes talents d’espionne et garder son prétendant à l’œil. D’ailleurs, pourquoi veut-il se marier si vite ? C’est louche !

Comme spécifié dans le résumé, ce roman de «chick lit» raconte l’histoire de deux sœurs, très à l’opposé l’une de l’autre, l’une très cartésienne et réfléchie et l’autre plus rêveuse et spontanée, qui sont désespérées pour diverses raisons. Éloïse voit d’un mauvais œil que sa sœur va se marier après 3 mois seulement de fréquentations et va tenter de saboter son mariage. Stéphanie, pour sa part, cherchera désespérément un cavalier pour sa sœur, pour qu’il l’accompagne à son mariage. On comprend, juste avec cette prémisse que ce bouquin contient beaucoup d’humour et de péripéties loufoques, et un brin de romance que l’on voit venir assez facilement.

C’est un roman léger, divertissant qui fait rêver et donne le goût de célébrer, de tomber en amour, de faire la fête. Bref, un vrai beau roman de «chick lit» qui fait du bien. On rigole, on est ému par le dénouement et bien que certains personnages sont très caricaturaux, comme les mères, belles-mères et belles-sœurs qui sont soient envahissantes ou déplaisantes, on s’attache à Éloïse, Sandrine, Stéphanie et les autres.

Parmi les bons moments de ce roman, il y a les préparatifs loufoques de mariage, avec par exemple, une calèche, mais tiré par des licornes et non pas des chevaux. Une forêt enchantée pour recréer blanche neige et les sept nains. Bref, quand on a de l’argent, on peut tout se payer? Ainsi, on rigole des extravagances des gens riches et snobs et de leur manière de redonner aux pauvres.

On fait le tour de la question de l’amour, le coup de foudre, la passion. Les personnages sont beaux, jeunes, charismatiques. Et on ne peut que rigoler des aventures d’Éloïse avec ses «dates» préparées par sa sœur, pour trouver l’âme sœur le temps d’une cérémonie de mariage. Donc, assurément qu’on passe un bon moment avec ce deuxième roman de Caroline Langevin.

On peut espérer un troisième roman l’an prochain ?

Caroline Langevin habite à Warwick. Sœurs désespérées est son deuxième roman publié aux éditions De Mortagne. Le shoe must go on est son premier roman.