En ce jeudi 20 avril au Grand Théâtre de Québec, en une salle Louis-Fréchette comble, remplie d’un public bien attentif et réceptif, cette Messe de Requiem de Giuseppe Verdi a comblé tous et chacun. En ce vaste lieu, pas un bruit, pas de toux, l’écoute idéale.
Mentionnons que tous les éléments étaient réunis pour en faire un succès. En effet, la direction du chef britannique Matthew Halls était impeccable. Quelle présence et engagement musical de premier ordre. Le chef dans son attitude et sa communication a tout donné !
Également, le vaste orchestre de l’Orchestre symphonique de Québec, complété par des musiciens étudiants de haut niveau, était à son meilleur. De plus, il y avait la présence du Chœur de l’OSQ, un chœur immense de chanteurs et chanteuses, bien préparé par leur chef David Rompré. Et, bien sûr, quatre solistes remarquables : la soprano Lyne Fortin, la mezzo-soprano Suzan Platts, le ténor David Pomeroy et la basse Matthew Trevino.
Le Requiem de Verdi, cette œuvre splendide reprend en quelque sorte les sections d’une messe catholique en sept parties. Et en soi, c’est une structure musicale, forte, brillante et émouvante. Une grande composition, rien de moins, pensé et écrite par un grand créateur.
Or, tous les musiciens et musiciennes ainsi le chœur et les solistes ont fait de ce concert un événement musical mémorable en ce printemps.
La ténor David Pomeroy était bon mais parfois on sentait l’effort pour atteindre un niveau intéressant. La basse Matthew Trevino était bien en voix avec une présence prégnante, émouvante . La mezzo-soprano Suzan Platts était touchante et prenante, une magnifique prestation expressive et vocale, remarquable. Quant à Lyne Fortin, elle a excellé. Sa présence était renversante. Quelle émotion elle nous transmet. C’est beau et grandiose. Une des plus grandes voix du Québec et du Canada.
À l’issue du concert, le public a offert de longs applaudissements et des bravos nombreux. Bref, c’est un concert mémorable !
Saison 2022-2023 | Orchestre symphonique de Québec (osq.org)