Les finissants de l’École nationale de cirque concluent leur parcours scolaire en démontrant l’étendue de leur savoir-faire sur la piste de la TOHU. Leur spectacle intitulé Parades inclut d’époustouflants numéros de corde lisse, sangles aérienne, planche coréenne, etc. Cet évènement annuel, devenu un rite de passage, est l’occasion idéale pour découvrir et encourager ces jeunes prodiges issus de l’ÉNC qui accueille, chaque année, plus de 150 étudiants d’ici et de nombreuses autres nationalités.
Crédit: Caroline Thibault
Comme son titre l’indique, Parades a un côté défilé de mode. D’ailleurs, dès l’arrivée des spectateurs dans la salle, les artistes sont à retoucher leurs maquillages, assis devant des miroirs placés sur le bord de la scène en demi-cercle.
Grâce à la «mise en piste» imaginative de Marie-Josée Gauthier, enseignante à l’ÉNC, plusieurs numéros prennent l’allure d’histoires racontées à travers des acrobaties. Dans cette équipe débordante d’énergie et multidisciplinaire, on sait aussi danser et chanter. On a d’ailleurs droit à l’interprétation, en direct, de Si fragile de Luc De Larochellière et Mourir sur scène de Dalida, dont les thèmes se marient admirablement aux risques inhérents au monde circassien.
Parades dure environ 75 minutes et on ne s’ennuie pas un instant avec ces 22 jeunes visiblement prêts pour les routes qui mènent au sommet.
Parades / Salle circulaire de la TOHU
Du 8 au 11 juin / Détails
Crédit: Caroline Thibault
Préambule
Avant les représentations de Parades, on peut assister à un spectacle gratuit sous le Grand Chapiteau, à quelques pas de la TOHU. On y propose, en alternance, deux courtes créations d’étudiants de la première année de la formation supérieure de l’École nationale de cirque. Le but de l’exercice est de permettre aux jeunes artistes d’exécuter leurs prouesses devant public, tout en se familiarisant avec le travail d’animation de foule.
Préambule / Grand Chapiteau de la TOHU
–Au-delà des rivages, une création de Jérémy Vitupier, les 10 et 11 juin
–Voir l’Ennui en rose, une création de Nicolas Germaine, les 9 et 10 juin.
C’est gratuit mais on peut réserver
