L’emblématique Mur des Légendes de la Maison du Festival fait peau neuve en se dotant d’un parcours de réalité augmentée. Téléphone en main, écouteurs aux oreilles, pieds sur la Place des Festivals, le visiteur verra le mur prendre vie en se rendant au site ar.montrealjazzfest.com et pourra plonger dans huit tableaux fascinants afin d’explorer les différentes facettes du jazz d’hier et d’aujourd’hui, notamment grâce aux riches archives du FIJM.
Saint-Henri et le jazz
La musique du pianiste Oscar Peterson incarne l’âme du quartier de sa naissance ; pour les jeunes musiciens noirs de Saint-Henri, son titre de plus grand pianiste jazz de tous les temps aura permis de rêver grand.
Le son de Montréal
En 1950, un jeune étudiant en littérature lit ses poèmes dans les jazz clubs de la ville. Son nom ? Leonard Cohen. Sa façon unique d’observer le quotidien inspire les paroliers du monde entier. Il y a une magie à Montréal qui permet l’émergence de nouvelles tendances musicales ; c’est un lieu de créativité, une plaque tournante de la musique actuelle.
Le jazz dans la voix
Qu’est-ce qui rend les voix jazz si singulières ? Certains diront que c’est l’âme qui se trouve derrière… La voix est aussi dans l’émotion transmise par l’expression du visage et du corps tout entier. Si la gamme d’émotions projetées par les grandes voix jazz est vaste, leur influence sur la musique contemporaine l’est tout autant.
Innovateurs et avant-gardistes
Herbie Hancock et son complice Miles Davis s’affranchissent des règles strictes du be-bop et expérimentent de nouveaux sons. Inspiré par Jimi Hendrix et le rock des années 60, Davis devient un pionnier du jazz fusion ; Herbie Hancock, lui, est l’un des premiers jazzmen à intégrer à sa musique des sons électro, pop et hip-hop.
Du jazz au hip-hop
Les années 70 voient l’émergence d’une nouvelle forme de prise de parole, une sous-culture qui change à nouveau le monde de la musique : le hip-hop. Plusieurs artistes sont arrivés au jazz en passant par le hip-hop, que l’on pense à The Roots, à Thundercat ou à Anderson .Paak.
Des musiciens de génie
Certains interprètes nous mystifient par leur virtuosité. Imaginez-vous assister à un solo de saxophone de Charlie Parker ou de trompette de Wynton Marsalis ; ou encore à une improvisation au piano de Chick Corea ou de fretless bass de Jaco Pastorius…
Les légendes et la relève
Le jazz est une grande histoire. Et dans cette histoire, Montréal est un foisonnant terrain de jeu. Ray Charles, Ella Fitzgerald, Diana Krall, Miles Davis : ils sont tous passés par ici. Ils inspirent encore aujourd’hui les Dominique Fils-Aimé, Charlotte Cardin ou Alexandra Stréliski.
L’improvisation dans l’âme
L’improvisation est dans l’ADN du jazz. C’est une liberté que s’accordent les artistes. La musique s’écrit en même temps qu’ils la jouent. Ils suivent certains codes de l’improvisation. Mais c’est surtout l’instinct du moment qui prend le dessus. Et leur synergie crée parfois de grands moments magiques…
Pour continuer les découvertes et savourer toute l’expérience, la Galerie située au 2e étage de la Maison du Festival présentera du 29 juin au 6 août une exposition photographique gratuite inspirée de l’expérience de réalité augmentée, comprenant des œuvres phares de plusieurs des photographes officiels du FIJM : Denis Alix, Victor Diaz Lamich, Robert Etcheverry, Jean-François Leblanc, Frédérique Ménard-Aubin et Benoit Rousseau.
Créé en 2009, le Mur des légendes bénéficiera également d’une modernisation de son éclairage et d’un rafraîchissement de ses vingt-quatre portraits grand format, que les visiteurs peuvent retrouver dans les fenêtres de la façade est de la Maison du Festival, située à l’angle des rues Sainte-Catherine et Balmoral, et que l’on peut admirer à partir de la Place des Festivals.