Pour sa 40e édition, le Festival de Jazz de Montréal recourt aux services de Bobby Bazini pour nous servir un mélange de blues, jazz et folk aux accents soul pour assouvir notre soif de musique.
Chanteur et musicien, le natif de Mont-Laurier rentre en terre québécoise après une tournée mondiale. Il n’arrive pas les mains vides. Bien que son cinquième album soit encore en cours de production, il partagera quelques nouvelles chansons en exclusivité avec le public du MTelus.
[masterslider id= »324″]Rauque et dotée d’une facilité à se transformer en falsetto, la voix de Bobby Bazini marque les esprits, y compris ceux de ses pairs comme le confirment ses nominations aux prix Juno .
Sur scène, huit panneaux verticaux et des projecteurs de lumières coloreront l’espace pour le chanteur, les deux choristes, la deuxième guitare, la basse, la batterie et le clavier. Une esthétique simple et efficace qui saura créer différentes ambiances selon les chansons.
La voix reconnaissable de Bobby Bazini atteint l’ouïe, les paroles s’impriment dans la mémoire et le tout jette l’ancre dans notre cœur. Bobby Bazini ne produit pas uniquement une succession parfaite de notes: il raconte une histoire.
Sur The only one, il répond à la loyauté de sa compagne par une déclaration d’amour simple et efficace, publique et intime, affirmée et vulnérable. I wanna know what it is vous fera effectivement vous demander qu’est-ce qui vous a conduit à balancer votre tête en rythme sans que vous ne vous en rendiez compte. Les paroles, les mélodieux accords de la guitare, les claquements de main du public ou la synergie de tous ces éléments?
Pour Cherish our love et I’m gonna be your man, les quatre autres musiciens et les choristes laisseront Bobby Bazini seul avec sa guitare sous des lumières tamisées. Recours à la simplicité pour laisser place à une émotion indéniable et une performance éloquente.
Lorsqu’il fera quelques interventions pour introduire certaines chansons ou simplement remercier l’audience, Bobby Bazini paraîtra un peu gêné et timide. Il semble bien que toutes les accolades qu’il a reçues ne lui ont pas empêché de garder les pieds sur terre. Bobby fait penser à cet ami musicien, extrêmement doué, qui ne demande qu’à jouer sa musique parce qu’il sait bien que là est son talent.
Au cours de la soirée en plus de chanter, Bobby Bazini jouera tour à tour à la guitare acoustique, la guitare électrique et le clavier.
La facilité de Bobby à passer d’un instrument à l’autre met en évidence sa versatilité, son talent et toutes les influences musicales qui ont fait de lui l’artiste qu’il est aujourd’hui.
Lorsque résonneront C’est la vie et I wonder l’audience du MTelus chantera les refrains pendant que Bobby accompagnera à la guitare. Cette dernière chanson clora le spectacle.
« I wonder, will you always love me?» chantera Bobby. L’ovation de plusieurs minutes indiquera des auspices plus que prometteuses pour le talentueux artiste.
Mission triplement accomplie pour le Festival de Jazz, Bobby Bazini et le public qui a étanché sa soif de mélodies inoubliables.