Ce samedi, nul autre que le groupe Ghost clôturait cette première journée de musique métal au Parc Jean Drapeau: le tout sous un soleil de plomb où plusieurs amateurs de musique lourde se rassemblaient pour ce rituel annuel incontournable.
Plusieurs groupes de tous genres étaient au menu dont Steel Panther avec leur glam-macho-comique; Evanescence donnant dans l’alternatif quelque peu gothico; Anonymus, un groupe d’ici qui n’a plus besoin de présentations; les vétérans américains de Dying Fetus, ainsi que les satanistes fervents de métal noir de Watain. Voici ce que nos collaborateurs Sébastien Jetté et Martin Desbois, vous offre lors de cette journée haute en décibel.
Galactic Empire
Les fans de Star wars devaient inévitablement voir ce groupe. Accoutrés de costumes dignes de l’univers de la guerre des étoiles, c’est avec enthousiasme que les lève-tôt ont pu apprécier ce spectacle assez impressionnant. Qui ne connait pas la marche impériale ou le thème musical de cette franchise du cinéma légendaire! Nous avons pu voir des gardes de l’empereur, ces personnages rouges avec un masque longiligne et une toge, ou bien un Storm trooper. Le batteur aura choisi un personnage du côté obscur qu’est Bobba Fett. Très amusant et plaisant à voir!
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Anonymus
Metal Church n’ayant pu être des nôtres, il aura fallu trouver preneur pour cette case vacante de l’horaire. Pourquoi pas Anonymus?
Ils roulent leur bosse au Québec depuis des lustres, ont fait le tour du Québec tellement de fois que si vous ne les connaissez pas vous n’aurez plus aucune excuse! Ces joyeux lurons ont été maîtres de leur temps attribué et ont su divertir les fans avides de Thrash métal puissant et rapide, de paroles en français (oui monsieur, le français est de mise !) et de promouvoir aussi leur dernier opus intitulé Sacrifices!
[masterslider id= »359″]Devin Towsend
Personnage hétéroclite du monde métal et même punk à sa façon, Mr Townsend, ce génie musical canadien de Vancouver, allait nous surprendre une fois de plus. Une prestation acoustique dans un festival métal ? Pourquoi pas ! Beaucoup se demandaient ce qui allait en découler. Je faisais confiance à ce maître pour m’épater et aucune déception n’était au rendez-vous. Pour ceux qui ne le connaissent pas, il est capable de passer de chants gutturaux extrêmes à une voix haute perchée et ce sans effort. Utilisant des effets atmosphériques de type réverbération et autres, ce fut suffisant pour créer une ambiance tantôt spatiale, tantôt simplement éthérée et enveloppante. Aussi, l’humour de Devin fit rire la foule à maintes reprises, tellement, que je crois qu’il pourrait faire le travail d’humoriste ! Nous avons pu entendre un extrait de son nouvel effort intitulé Empath et aussi voyager jusque dans l’univers de Ziltoid, un personnage de science-fiction crée et utilisé parmi la multitude de projets de cet artiste flamboyant et hyper créatif, ayant 20 parutions en seulement 25 ans tout en étant le principal acteur !
Kataklysm
Encore une fois le Québec est à l’honneur ici. Nous n’avons vraiment rien à envier à l’international pour ce qui est du Death Métal et Kataklysm était ici pour nous le démontrer. Maurizio était en pleine forme, et ses cordes vocales aussi! Après une excellente prestation enlevante et brutale à souhait, j’ai eu d’ailleurs le plaisir de le remercier d’être des nôtres pour cette édition du Heavy Montréal 2019.
[masterslider id= »361″]Beartooth
Beartooth était selon l’intrus au heavy montréal. Ils auraient davantage eu de visibilité au Festival 77. Ils font dans le hardcore Punk.
Avec des paroles très personnelles, une musique mélodique et des chants accrocheurs, ils scandent et crient leur dévolu sur le monde actuel et leur quotidien. Bon groupe qui aurait eu davantage d’impact durant la journée de vendredi.
[masterslider id= »414″]Hatebreed
Formation légendaire hardcore, eux aussi je les aurais davantage vus au 77, permettant ainsi à plus de fans d’avoir accès. Car peu nombreux étaient ceux qui allaient débourser pour les 3 jours de festival cette fin de semaine. Fidèles à eux même et malheureusement un peu prévisibles, les Hatebreed fournissent encore et toujours cette même formule de hardcore classique new-yorkais qui n’a plus à faire ses preuves mais qui commence à se faire vieillotte.
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Killswitch Engage
Ce sera une deuxième fois pour moi de les voir le même soir que la bande à monsieur Belladonna (Anthrax).
Killswitch Engage sont hyper mélodiques jouant dans des zones thrash sans l’être pour autant. Les membres du groupe étaient tous souriants et semblaient être heureux d’être parmi nous. La foule était très réceptive. Nous avons eu droit à leur reprise habituelle de Dio, Holy Diver ainsi qu’un bel éventail de pièces tirées de vieux albums et des plus récents. C’est toujours un plaisir de les voir et une réussite assurée.
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Quiet Riot
Ceux qui criaient Com on feel the noise! Durant les années 80 étaient de passage à Montréal. Les rockers fin quarantaine et dans la cinquantaine les connaissent très bien pour les avoir connus sous leurs meilleurs jours. Ils étaient très généreux et dignes de ce grand festival. Il fallait de tout et Quiet Riot était capable de nous en faire voir de toutes les couleurs et de nous faire taper du pied et hocher de la tête fermement.
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Steel Panther
Plusieurs d’entre nous ne voulaient en aucun cas rater cette performance! Ici il faut mettre notre raison et notre cerveau sur la glace, oublier les formalités et se laisser transporter dans cet univers de glam-rock à saveur humoristique extrapolant à souhait en matière de clichés de hard rock californien et hollywoodien. Sexe, drogue et rock n’roll prend tout son sens ici, littéralement. De multiples blagues de sexe, des incitations aux dames à libérer leur poitrine de leur fardeau qui était leur soutien gorge couleur tank top. C’était hilarant même si ça outrepassait mes valeurs. Il faut entrer dans le jeu et s’amuser car aucune malignité n’était présente. Ceux qui voulaient se rincer l’oeil auront pu le faire, et il faut ajouter que la musique, pour ce style, était très bien orchestrée et livrée. Rock on!
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Godsmack
Nos amis de Lawrence, Massachusetts de Godsmack ont offert une prestation digne de ce que nous sommes habitués et sans surprises.
Passant de leurs succès à une prestation solo de percussions: Sully Erna, chanteur du groupe se mettant à la batterie et s’évadant dans une panoplie de percussions diverses de types tam-tams et tambourins. Aussi le groupe fit son habituel medley de reprises de succès rock, passant de Ac/Dc à Metallica en faisant un petit détour vers Aerosmith. C’était bien mais je crois que leur formule a besoin de rafraîchissement. De façon générale, nous avons eu droit à une bonne prestation, une machine bien huilée exhibant son savoir-faire.
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Evanescence
Je n’aurai seulement qu’entendu la prestation d’Evanescence. Pour ce que j’ai pu en capter, le tout semblait bien fait et Amy Lee semblait être en possession de tous ses moyens.
[masterslider id= »346″]Ghost
Le groupe le plus attendu de ce dimanche, venait satisfaire les fans. Tobias Forge ne portait pas son costume complet habituel et était seulement maquillé avec un costume pourpre classique. Le visuel de style vitraux de cathédrale était présent amenant un superbe atmosphère. Pour ma part, je croyais que j’allais être heureux de pouvoir relaxer avec Ghost pour terminer la soirée, mais l’effet contraire se produisit. Je trouvais cela mou et qu’il manquait d’énergie. Le son n’étant pas aussi fort qu’espéré et la présence de Tobias trop statique. Nous avons eu droit a un duel des guitaristes qui était selon moi assez ennuyant, la foule ne répondant pas autant que souhaité. Somme toute j’ai apprécié de les voir mais je crois que dans une salle fermée, l’effet sera davantage enveloppant et captivant.
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