Plusieurs nouveautés ont pris l’affiche au nouveau cinéma le Clap Ste-Foy. Parmi ceux-ci il y avait Jumanji le prochain niveau, La belle époque avec l’excellent Daniel Auteuil et Le cas Richard Jewell, inspiré d’une histoire vraie.
C’est ce dernier film qui a capté mon intérêt, au nouveau Clap Ste-Foy. Confortablement assise dans un des fauteuils inclinables de la première rangée, j’ai pu revivre, pendant 2 heures, le calvaire de ce héros, alors qu’il est faussement déclaré suspect du placement de la bombe qui a explosé au Centennial Park d’Atlanta lors des jeux Olympiques de 1996. Un trio d’acteurs exceptionnel! Une histoire époustouflante, presque incroyable, mais vraie! Un film de Clint Eastwood à ne pas manquer ! Ce film est présenté autant en version originale anglaise qu’en version française.
Richard Jewel de Clint Eastwood
Présenté en V.O.A. et en V.F Durée: 131 min
Synopsis :Au cours de la soirée du 27 juillet 1996, Richard Jewell, membre d’une équipe chargée de la sécurité aux Jeux olympiques d’été d’Atlanta, constate qu’un sac à dos a été abandonné près d’une scène où se déroule un concert. Respectant les consignes prévues pour ce genre de situation, il avise ses collègues et entreprend d’éloigner le public après avoir appris qu’il s’agit d’un engin explosif. Quelques minutes plus tard, une déflagration se produit et fait deux victimes et une centaine de blessés parmi les spectateurs. Décrit tout au début comme un véritable héros par les chaînes télévisées et les journaux, Richard, un homme plutôt bonasse, devient rapidement un suspect pour le FBI.
Avant d’aller voir ce film au cinéma, j’ai d’abord voulu en savoir plus sur Richard Jewell et cet événement tragique qui est survenu lors des jeux Olympiques d’Atlanta en 1996. J’ai donc lu plusieurs articles sur internet pour me renseigner. Ce film est inspiré d’un reportage de Marie-Brenner dans le magazine Vanity Fair et Clint Eastwood a bien su nous décrire ce personnage de Richard Jewell, ainsi que sa relation amicale avec Watson Bryant qui deviendra éventuellement son avocat.
J’aime bien que Clint Eastwood prenne le temps de bien nous présenter Richard Jewell, cet homme fasciné et obsédé par l’application de la loi et le maintien de l’ordre. Son rêve dans la vie est de devenir un policier pour faire respecter les lois. Mais son obsession et son dévouement du respect des lois et son application lui causent, à plusieurs occasions, bien des déboires et ceux-ci le rattrapent lors des événements du 27 juillet 1996. J’aime aussi que l’on nous démontre l’amitié qui unit Jewell et Watson, et qui nous permet de comprendre ensuite pourquoi, l’avocat sera le seul à croire en son histoire.
Pendant un peu plus de 2 heures, nous sommes rivés à notre siège, à suivre les péripéties de cet homme et on a de la difficulté à croire que le FBI puisse autant s’acharner sur quelqu’un avec aussi peu de preuves. Mais surtout, on est éblouis par la performance du trio d’acteurs qui incarnent Richard Jewell, sa mère Bobi et l’avocat Watson Bryant. Paul Walter Hauser est criant de vérité et sa ressemblance physique au réel Richard Jewell est hallucinante. On voit durant le film, une séquence télévisée avec Katie Couric en entrevue avec le vrai Jewell et la ressemblance est frappante. Kathy Bates, dans le rôle de la mère nous émeut profondément et Sam Rockwell amène la petite touche d’humour et de légèreté dans le film qui nous permet un peu de dédramatiser le tout.
Le seul bémol que j’ai, par rapport à ce film, c’est la manière dont Clint Eastwood a fait le portrait de la journaliste Kathy Scruggs. J’arrive difficilement à croire à son personnage aussi vil et antipathique, qui aurait utilisé ses atouts sexuels pour obtenir de l’information d’un agent du FBI. Tout au long du film, son personnage m’a semblé bien sombre et j’étais mal à l’aise avec la façon dont elle a été dépeinte.
Au final, l’histoire de Richard Jewell est fascinante et la performance des acteurs sera sûrement en nomination pour les prochains galas de remises de prix.
Drame réalisé par Clint Eastwood. Mus. orig. : Arturo Sandoval. Scén. : Marie Brenner, Billy Ray. Int. : Olivia Wilde, Sam Rockwell, Paul Walter Hauser.
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