Margie Gillis, la célèbre danseuse dont la carrière internationale est louée par Clive Barnes du New York Post pour sa physicalité sensuelle et sa passion individuelle si poétique, nous entraîne dans un mouvement sensuel et évocateur qui nous encourage à embrasser notre humanité.
Figure légendaire de la danse, Margie Gillis célèbre 50 ans de création en transmettant son univers à 16 interprètes dans son dernier spectacle, « Littérature du Corps » au Théâtre Maisonneuve.
Ce programme poétique, somatique et touchant est le fruit d’une vie dédiée à l’expression corporelle. Née le 9 juillet 1953 à Montréal, au Québec, dans une famille d’athlètes, Margie a grandi avec une expérience corporelle profonde, au cœur de son quotidien familial. En 1981, elle fonde sa propre compagnie à Montréal, la Fondation Margie Gillis, posant ainsi les fondations d’une carrière qui allait la propulser sur les scènes du monde entier.
Margie Gillis s’est rapidement imposée comme une chorégraphe innovante et une danseuse solo virtuose, se distinguant par son style naturaliste et sa présence inimitable sur scène, sa chevelure ondulante en cascade devenant même emblématique.
Dans « Littérature du Corps », le public est invité à découvrir deux histoires à travers deux œuvres de groupe.
La première aborde la dure réalité selon laquelle un tiers de la population mondiale sont des réfugiés, une situation qui pourrait s’aggraver avec le changement climatique. Margie Gillis explore ainsi les notions d’humanité à travers des sujets politiques, sociaux et culturels.
La seconde histoire puise son inspiration dans l’œuvre de James Joyce, plus précisément le dialogue intérieur privé de sa femme, Molly Bloom, dans « Ulysse ».
Avec une lecture nuancée, humoristique et engagée par Emmanuel Schwartz, cette performance met en lumière la recherche de féminité et de conscience féminine. Vulnérabilité, bouleversements, joie de vivre et sensualité composent cette mosaïque émouvante et fascinante dansée par des interprètes forts, flexibles et profondément investis.
Les crédits artistiques et de production de « Littérature du Corps » mettent en lumière le talent de Margie Gillis en tant que chorégraphe, ainsi que celui des interprètes du Projet Héritage.
Avec la direction artistique de Randal Newman et la répétition de Geneviève Boulet, cette production offre une expérience artistique complète, magnifiée par la conception des éclairages et la direction technique de Pierre Lavoie, avec le soutien de Manon Pocq Saint Joan en tant qu’assistante éclairagiste.
La musique envoûtante de Azam Ali et Loga R. Torkian, extraite de « Lamentation of Swans », ainsi que les costumes originaux des archives de Margie Gillis, contribuent à créer une ambiance unique et immersive pour le public.
Dans « Toutes Ces Choses Qui Fleurissent », une autre création de Margie Gillis présentée dans le cadre de ce spectacle, l’exploration de la féminité se poursuit avec intensité et émotion, portée par la performance de l’ensemble des interprètes, y compris Margie Gillis elle-même.
» Littérature du Corps » est bien plus qu’un simple spectacle de danse ; c’est une expérience artistique profonde qui invite le public à réfléchir, ressentir et célébrer la richesse de l’expression humaine à travers le langage universel du corps.