Blackberry  Un film de Matt Johnson

Présenté en V.O.A et en V.F et en V.O.A.S-T.F Durée: 120 min

Résumé : En 1996, la petite compagnie canadienne Research in Motion (RIM) crée un nouveau produit : un téléphone portable multifonctionnel. Peu habile dans les affaires et les négociations, son président Mike Lazaridis demande de l’aide à Jim Balsillie, un homme du monde des finances. Ambitieux, irrespectueux et intimidant, il assure la commercialisation de l’invention qu’on nomme BlackBerry. Après avoir trôné au sommet du marché international, l’entreprise fait face à de graves problèmes et à une concurrence féroce.

J’aime bien les films de fiction qui sont largement inspirés de faits ou d’événements véridiques. Pour ce film, Blackberry, je trouvais cela intéressant que ce soit une compagnie canadienne qui a su développer le premier téléphone portable multifonctionnel. Il est vrai que depuis, le iPhone a repris le marché, mais à l’époque, dans les années 90, le BlackBerry était révolutionnaire et il a été conçu par Research in Motion, une entreprise basée à Waterloo, en Ontario.

Le réalisateur Matt Johnson a choisi de faire un film à la fois satirique et en misant sur le côté caricatural des personnages en grossissant leurs défauts, leurs personnalités. Il faut donc prendre ce film plus comme une comédie et une satire. On retrouve l’excellent Jay Baruchel qui est méconnaissable dans le rôle du génie inventeur Mike Lazaridis et Glenn Howerton dont la caricature de son personnage de Jim Balsillie, le CEO (PDG) est des plus explosive et déroutante.

On a également une panoplie de personnages secondaires qui sont tout aussi exaltés, déjantés et exagérés. La musique qui est mise de l’avant est également très bruyante, on dirait parfois un vidéoclip de l’époque. Le traitement de l’image a été pensé pour en faire un film des années 90-2000, avec les couleurs, les costumes, les décors de ces années.

On en apprend beaucoup sur l’évolution et surtout la chute monumentale du BlackBerry et on rigole des excès de chacun. Un film intéressant au final.

Drame biographique écrit et réalisé par Matt Johnson, d’après l’œuvre de Jacquie McNish et Sean Silcoff. Mus. orig.: Jay McCarroll. Int.: Jay Baruchel, Glenn Howerton, Cary Elwes, Saul Rubinek, Rich Sommer, Martin Donovan.

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Love Again, Aimer à nouveau  Un film de Jim Strouse

Présenté en V.O.A et en V.F Durée: 104 min

Résumé : Mira Ray essaie de surmonter le décès de son fiancé en envoyant une série de messages romantiques à son numéro de téléphone sans réaliser que le numéro avait été réattribué au nouveau téléphone de Rob Burns. Journaliste, Rob est captivé par la sincérité de ces sublimes confessions épistolaires. Quand lui est confiée la mission d’écrire le portrait de la mégastar Céline Dion, il sollicite son aide pour trouver comment rencontrer Mira en face à face… et gagner son cœur.

N’étant pas une grande admiratrice de Céline Dion au départ, mais tout de même une amatrice de comédie romantique, j’ai choisi d’aller voir le film Love Again. Ce film est une adaptation du roman du même nom de l’écrivaine allemande Sofie Cramer. Et le texte a été remanié de manière à y intégrer l’histoire d’amour de Céline et René. Car Céline Dion joue son propre rôle dans le film et elle est convaincante quand elle parle de son amour pour René, mais pour le reste, cela semble étrange qu’elle soit utilisée comme « bonne fée marraine » pour aider un journaliste au lieu de faire la promo de sa nouvelle tournée.

Ceux qui aiment beaucoup Céline et ses chansons, seront servis, puisque la trame sonore du film comprend cinq nouvelles chansons de Céline, dont la chanson titre du film, ainsi I’ll Be, Waiting on You, Love of My Life et The Gift. Et cela sans compter les autres chansons de Céline qu’on peut entendre ici et là durant le film.

Les deux personnages principaux Mira et Rob sont interprétés par Priyanka Chopra Jonas et Sam Heughan, deux acteurs que je ne connaissais pas, mais qui ont quand même su démontrer une certaine chimie à l’écran pour rendre leur romance crédible.

J’adore les comédies romantiques, comme You’ve got mail, ou encore While you were sleeping,  mais il semble que Love Again manque cruellement l’aspect comédie, et que le côté dramatique des histoires d’amour passées de chaque protagoniste est trop triste et déprimant pour qu’on savoure ce film (L’amoureux de Mira est mort accidentellement sous ses yeux, Rob s’est fait laisser par sa fiancée 1 semaine avant le mariage, sans raison). Deux cœurs meurtris qui tentent de redonner une chance à l’amour. L’idée est bonne, mais le résultat est un peu décevant.

Même s’il y a les classiques flocons de neige qui tombent quand les deux amoureux s’embrassent, qu’ils dansent dans les rues, qu’il y a des amis colorés excentriques qui tentent de les aider à se remettre en couple, qu’il y a un malentendu qui les sépare, et une trame sonore pour nous faire larmoyer, je n’ai malheureusement pas embarqué complètement dans cette histoire un peu tirée par les cheveux, en ce qui concerne le personnage de Céline Dion.

J’ai maintenant hâte de lire le livre pour voir comment cela est différent de la version adaptée pour le film.

Comédie romantique écrite et réalisée par Jim Strouse, d’après l’œuvre de Sofie Cramer. Mus. orig.: Keegan DeWitt. Int.: Sam Heughan, Priyanka Chopra, Céline Dion.

Pour l’horaire de tous ces films au cinéma Le Clap ainsi que la liste des autres films présentés dans ce cinéma :  http://www.clap.qc.ca/