En ce jeudi 17 avril, en la salle Louis-Fréchette du Grand Théâtre de Québec, remplie par un public enthousiaste, un concert mémorable a été présenté.
La première œuvre au programme, Don Juan, une création de jeunesse de Richard Strauss, nous entraîne dans une composition à la palette orchestrale enlevante et avec une cohésion musicale renversante.
Par la suite, un piano prendra place à l’avant, au centre de la scène. Et un des plus grands pianistes de la scène musicale actuelle s’installe. Le Québécois Marc-André Hamelin débute le Concerto pour piano no5 en mi bémol majeur de Beethoven. Le jeu pianistique de l’artiste est renversant. Les cadences, les nuances sont d’une infinie précision. Tout est joué avec clarté et une musicalité exceptionnelle.
Le public affiche une attention remarquable durant tout le concerto face à cette perfection pianistique. On reste tout simplement ému et fasciné par les nuances complexes du pianiste. C’est renversant ce jeu puissant et parfait.
La dernière œuvre de la soirée est la Valse de l’Empereur de Johann Strauss, fils. L’excécution de l’œuvre est grandiose. Soulignons le solo superbe de Blair Lofgren au violoncelle.
Mentionnons que l’OSQ était dirigé de main de maître par un chef invité : Duncan Ward, un musicien britannique de haut niveau. Sa présence, sa direction, ses nuances constantes étaient idéales. Un grand chef offrant une direction exemplaire !
Le vaste public qui occupait tous les sièges de la salle était ravi et comblé en ce soir remarquable !