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Accueil Musique Musique classique

Malgré la chaleur de Noël, un ensemble orchestral sur le qui-vive

Eric Sabourin par Eric Sabourin
18 Décembre 2019
en Musique classique
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Malgré la chaleur de Noël, un ensemble orchestral sur le qui-vive
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Yefim Bronfman a joué samedi soir 14 décembre, comme toujours, avec la splendeur de son toucher sensible et poétique, le magnifique Concerto pour piano et orchestre no. 24 en do mineur K.491 de Mozart dirigé par le Suisse Lorenzo Viotti, séduisant jeune musicien un peu engoncé dans son complet de chef d’orchestre dès lors un peu moins libre de ses gestes et mouvements au podium.

Pour l’acclamer, au balcon droit, on dénote tout le conseil d’administration observant ses futurs candidats à une possible offre de devenir successeur de Kent Nagano. Franchement, on pourrait craindre apercevoir la panique mal dissimulée d’une absence totale de certitude qu’il puisse y avoir bientôt et à temps, un successeur crédible et capable de faire face, au moins, au tsunami musical Yannick Nézet-Séguin que l’OSM n’a jamais, en 20 ans de sa carrière tumultueuse, invité avec courtoisie à diriger l’OSM.

Quelque offre paniquée, in extremis, qu’on ait faite mais évidemment refusée, raconte t-on dans des cercles informés, encore très récemment sous les mots «maestro, ce poste vous revient de plein droit», il demeure que le processus depuis son amorce, ultra-secret, sans transparence d’information disaient les employés eux-mêmes de l’organisme il y a encore vingt mois, laisse présager peut-être le pire: la vacance humiliante, temporaire certes, quoique révélatrice, du désarroi flagrant.

M. Viotti qui en a vu d’autres dans la belle Europe remplie de villes rutilantes d’architecture raffinée, et qui est de même nationalité que le désormais pauvre et reclus Charles Dutoit, aura entendu parler des frasques des dernières décennies de l’OSM: les conflits fréquents avec les musiciens, les remarques d’amertume de ceux-ci envers l’administration, la relation très difficile d’un Kent Nagano morigéné avec ce beau monde un peu traumatisé et traumatisant (l’incident de cet automne avec le célébrissime pianiste hongrois humilié publiquement de voir son bouquet de fleurs trois fois refusé sur scène face à un public pas au courant qu’on dusse l’y étaler là, sans classe, évident signal d’un autre conflit interne, subit et passager) qui font la manchette dans le monde entier, enfin ce jeune talentueux chef a de quoi réfléchir pendant qu’on l’applaudit entre les mouvements de chaque oeuvre, ce qui, dans un public avisé ou informé avec délicatesse ou chic à la genevoise par exemple,   ne se fait pas…

Évidemment, quand on solde les places à la première Vitrine (alors que les abonnés les paient chères à la carte), le public agréable qui remplissait la Maison Symphonique, samedi soir, avait la tenue de la dernière minute. puis, tout le monde se lève à la fin pour les vivats automatiques et habituels à Montréal. Sauf que dans les villes de distinction, en Europe, on ne se lève pas à tout bout de champ malgré que Kent Nagano ait raison de dire aux Québécois «Vous êtes un public tellement enthousiaste et passionné!». À Vienne, à Munich, à Berlin, à Leipzig, les ovations debout sont rares.

Et on n’applaudit pas d’un mouvement à l’autre (un mot au public pour lui apprendre à lire un programme serait une littératie courtoise et instructive gagnée pour toujours mais on a la hauteur de ne pas faire cette pédagogie rassurante..on laisse le public s’inquiéter chaque fois de son erreur répétée et il ne revient souvent pas s’il a trop de fierté et moins de passion musicale).

En somme, c’est encore sans doute une autre illusion d’affolement que de voir au balcon VIP de la Maison Symphonique, tout le fin gratin de l’OSM se lever debout en fin de concert, la tension palpable qui y règne, chaque soir du nouveau passage d’un chef, allonge la liste putative et mystérieuse des candidats à retenir à la chefferie. On croirait voir une image venue du Bucarest de décembre 1989, saisie au parterre devant le balcon des Ceaucescu aux dernières heures du régime dit défunt qui aujourd’hui perdure encore là-bas sous le maquillage de vêtements de trompeuse parure. Tout va bien, on projette que ça se passe bien…

Mon regard attentif décèle plutôt l’extrême nervosité. On en oublie presque la sublime beauté de la grande oeuvre symphonique d’Alexander Zemlinsky (1871-1942) intitulée La petite sirène et bien entendu l’Ouverture Ruy Blas de Mendelssohn peu jouée et presque reniée par son compositeur mais fort belle, elle aussi. Tout ça pour dire que les mélomanes ou abonnés s’inquiètent de plus en plus de ne pas avoir de vraies nouvelles encourageantes devant l’échéance très très imminente du contrat de Nagano, car s’ajoute l’expression faciale des musiciens en mode séduction quand un chef tout nouveau comme ça, arrive, comme les belles aguicheuses ou mignons aguicheurs de la Renaissance savaient jadis agir, au zénith de leur séduisante jeunesse, afficher toute leur coquetterie en sourires et en courbettes.

Sauf que diriger notre ensemble incontestablement magnifique sur le plan sonore exige plus qu’une habile baguette esquissant la juste mesure. Souhaitons-nous d’avoir des nouvelles de cet angoissant processus, tâche atrocement difficile, bien entendu, qui fera encore l’histoire. Où est le prochain Zubin Mehta? Je me le demande et vais rester coi aussi longtemps qu’il le faudra pour, j’espère, ensuite comme chacun de vous, me réjouir. Durant cet intervalle, souhaitons-nous du soleil et les effluves de la mer…

Étiquettes: Charles DutoitEric SabourinKent NaganoYannick Nézet-SéguinYefim Bronfman
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Eric Sabourin

Eric Sabourin

Professeur de littérature française et québécoise, Éric Sabourin a été reporter à CKAC, correspondant de Radio-France Outremer à Montréal, envoyé spécial des stations radiophoniques de Télémédia aux premières élections démocratiques dans le bloc de l’Est à la chute du mur de Berlin, enfin reporter à la première crise du Golfe persique, puis chroniqueur et enfin critique littéraire au cahier Livre du journal Le Devoir jusqu’en 2001.

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