C’est avec une immense tristesse que nous apprenons le décès du réalisateur Érik Canuel, survenu ce samedi 15 juin. Il s’est éteint à l’âge de 63 ans, après un combat de plus de sept années contre un myélome multiple, emporté par une leucémie à plasmocytes secondaire fulgurante.
Érik Canuel laisse derrière lui une conjointe dévouée, Julie, ses enfants Elodie, L’ami.e et Justine, son frère Nicolas, sa belle-sœur Geneviève, ses neveux Elliott et Flavie, ainsi que sa mère Lucile.
Sa disparition plonge en deuil non seulement ses proches, mais aussi toute la famille du cinéma québécois. Car Érik Canuel était bien plus qu’un réalisateur talentueux, c’était un passionné, un audacieux qui a marqué le paysage cinématographique d’ici de son empreinte unique.
Ses films, empreints d’une humanité profonde et d’un humour mordant, ont su conquérir le cœur du public, faisant rayonner le cinéma québécois aux quatre coins du monde. De La Loi du Cochon à Nez Rouge, en passant par Le Survenant, Le Dernier Tunnel et bien sûr l’incontournable Bon Cop Bad Cop, film le plus lucratif de l’histoire du cinéma canadien, Érik Canuel a su créer des œuvres inoubliables qui resteront gravées dans la mémoire collective.
Son talent ne s’est pas limité au grand écran. Il a également brillé à la télévision, signant la réalisation de séries à succès telles que Transplant, Ransom, Flashpoint et The Hunger. Véritable pionnier, il a été l’un des premiers réalisateurs québécois à œuvrer tant en français qu’en anglais, collaborant avec des acteurs de renommée internationale tels que Christopher Plummer, Paul Sorvino, Kenneth Walsh et Colm Feore, sans oublier ici Michel Côté, Jean Lapointe et Patrick Huard.
Érik Canuel était un artiste hors pair, un visionnaire qui a su toucher et inspirer par son talent, sa passion et son humilité. Son départ laisse un vide immense dans le monde du cinéma, mais son héritage, lui, restera impérissable.
Nous adressons nos plus sincères condoléances à sa famille et ses proches.