Après deux ans d’absence, l’indomptable quintette montréalais Les Marinellis rapplique avec « Peinture à numéro », un titre garage aux envolées psychédéliques où priment le timbre éraillé, le ton insolent et les jeux de guitares frontaux qui ont forgé le style de la bande devenue incontournable des souterrains d’ici et d’ailleurs, depuis plusieurs années déjà.
Dès les premières notes, ce premier extrait nous plonge dans des rêveries désenchantées à saveur néo-yéyé grâce à sa mélodie accrocheuse, sa batterie syncopée, sa basse groovy et autres guitares fuzz et acoustique.
Enregistré avec Thomas Augustin (Malajube), « Peinture à numéro » annonce un album à paraître à l’automne prochain chez Burger Records et un retour sur scène, le 12 mai prochain, pour le festival Distorsion.
La formation garage montréalaise, que certains ont osé qualifier de plus beau bordel que la métropole ait jamais porté en son sein, roule sa bosse! En l’espace de deux albums, dont le plus récent Île de rêve (Burger Records/ Kapuano Records/ P. Trash Records), Les Marinellis ont traîné leur folie à la semelle de leurs bottes, partout au Canada, aux États-Unis et en Europe. Le quintette a aussi partagé la scène avec King Khan & the Shrines, Ty Segall, The Black Lips et The Oh Sees, laissant derrière eux un capharnaüm dont on parlerait encore aujourd’hui si le groupe avait existé du temps de l’Ancien Testament.