La métaphysique est une branche de la philosophie qui s’intéresse à la nature fondamentale de l’être et au monde qui l’entoure. C’est sur ce territoire que l’auteure-compositrice-chanteuse et réalisatrice torontoise Sarah Slean s’aventure sur son neuvième album justement intitulé Metaphysics, à paraitre le 7 avril.
Metaphysics comprend dix chansons originales, sur lesquelles ont contribué Hawksley Workman, Jean Martin (Tanya Tagaq), Daniel Romando et Joshua Van Tassel (Great Lake Swimmers, Megan Bonnell). L’album a été mixé par David Bottrill, lauréat d’un Grammy, et Vic Florencia, lauréat d’un Juno.
« Lorsque la mélodie de “Sarah” est arrivée, son rythme a donné naissance à plusieurs lignes du texte – beaucoup trop en fait – alors j’ai dû réduire le tout à une longueur qui convenait à la chanson pop… Mais je crois bien avoir gardé celles qui raconte l’histoire le plus simplement et honnêtement. Ironiquement, j’ai décidé de donner un traitement pop réjouissant à ces paroles amères. Des cors resplendissant, un orchestre à cordes aux allures de série policière des années 70 et un rythme rapide… sans doute la chanson la plus joyeuse que j’ai écrite depuis longtemps… »
Signée par Atlantic/Warner Records au jeune âge de 19 ans, trois fois nommée aux JUNO, Sarah Slean est une véritable femme orchestre moderne. L’étendue de son talent artistique demeure l’aspect le plus impressionnant de sa vie. En 20 ans de carrière, Sarah a publié deux recueils de poésie, a joué dans plusieurs courts métrages et une comédie musicale (recevant deux nominations aux prix Gemini), elle a composé deux œuvres pour quatuors à cordes, a présenté de nombreuses expositions de ses toiles et a partagé la scène avec huit des orchestres du pays. Ayant reçu une formation classique à l’âge de 5 ans, Sarah Slean collabore fréquemment avec des ensembles classiques contemporains d’avant-garde, comme The Art of Time, et a été invitée à chanter aux premières mondiales de plusieurs des plus grands compositeurs contemporains canadiens.
Tout aussi variée dans ses influences, elle cite notamment Leonard Bernstein, Joni Mitchell, Bach, la philosophie et le bouddhisme. Sa musique, qui emprunte aux aspects du cabaret, du rock, de la pop et de la musique orchestrale, est complétée par la poésie saisissante de ses paroles, sa virtuosité au piano et sa voix unique. En plus d’être en tête d’affiche des grandes salles du Canada, Sarah a partagé la scène avec des artistes tels que Bryan Ferry, Rufus Wainwright, Alanis Morissette, Andrew Bird, Feist, Ron Sexsmith, Chris Isaak et Buck 65.