Le Boléro de Ravel et la Symphonie fantastique de Berlioz, deux oeuvres incontournables de la musique française, sont au coeur du concert présenté à la Maison symphonique, samedi, 9 avril. Dirigé par Francis Choinière, l’Orchestre FILMharmonique réunira alors plus de 70 musiciens.
Traverser le temps
Près de 200 ans après sa création, la Symphonie fantastique continue de fasciner un large public. Il faut dire que l’oeuvre est composée de scènes descriptives dont les thèmes sont souvent intemporels; on pense, entre autres, à «Rêveries – Passions», associées au Premier mouvement.
Louangée pour son écriture novatrice, le choix des instruments et l’originalité de leur utilisation, la Symphonie fantastique, créée en 1830, allait faire du jeune Hector Berlioz, alors âgé de 27 ans, l’un des grands maîtres de l’orchestration. D’ailleurs, le compositeur a publié un Traité d’instrumentation et d’orchestration traduit de son vivant en anglais, en allemand, en espagnol et en italien.
Le Boléro créé pour une danseuse russe
Le Boléro de Maurice Ravel était, à l’origine, une musique de ballet. Composée en 1928, elle fut créée la même année, à l’Opéra Garnier, par sa dédicataire, la danseuse russe Ida Rubinstein.
Cette oeuvre singulière dont les éléments de variation sont essentiellement tirés des effets d’orchestration, Ravel la considérait comme une simple étude d’orchestration. Le Boléro n’en n’a pas moins connu un succès planétaire et l’oeuvre demeure, de nos jours encore, l’une des pièces de musique classique parmi les plus populaires.
L’Apprenti sorcier et Harry Potter
L’Orchestre FILMharmonique complètera le programme avec L’Apprenti sorcier de Paul Dukas et des extraits de l’univers magique d’Harry Potter du compositeur Alexandre Desplat.
Boléro & Symphonie fantastique
Orchestre FILMharmonique, Francis Choinière, chef
Programme : Boléro (Ravel), Symphonie fantastique (Berlioz), L’Apprenti sorcier (Dukas), extraits de musiques d’Harry Potter (Desplat).
Maison symphonique
9 avril à 19h 30
Photo de Francis Choinière dirigeant l’Orchestre FILMharmonique
Crédit : Tam Lan Truong