Si l’indemnisation des mineurs québécois, victimes de l’amiante, a déjà été garantie, il n’en va pas de même pour les autres travailleurs. Et même si les spécialistes de la Commission des normes de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST) leur accordent une indemnisation, leur employeur peut en appeler en justice. ENQUÊTE présente deux exemples éloquents au Saguenay-Lac-Saint-Jean dans le cadre d’un reportage diffusé demain, le jeudi 23 mars à 21 h sur ICI RADIO-CANADA TÉLÉ.
Deux travailleurs de la construction ont été exposés à l’amiante pendant de nombreuses années en travaillant dans les hôpitaux de Jonquière et Chicoutimi. La CNESST a reconnu leur triste état et leur a accordé une indemnisation de quelques dizaines de milliers de dollars, mais leurs employeurs se sont prévalus de leur droit d’en appeler. Avocats, médecin expert, ils dépensent autant sinon plus dans un combat inégal contre ces travailleurs âgés, affaiblis et sans moyens financiers. Pourquoi?
La grande majorité des édifices publics au Québec contiennent de l’amiante dans leur structure. Aussi récemment qu’en 2002, le gouvernement québécois faisait la promotion de l’amiante chrysotile à cet égard. Le Québec est l’un des endroits où l’on recense le plus grand nombre de cas d’amiantose et de mésothéliome, un cancer qui ne pardonne pas. Le Québec est aussi le champion des contestations juridiques des indemnisations aux travailleurs. Tout en montrant les conséquences dramatiques pour ces derniers et leurs familles, ENQUÊTE s’intéresse aux causes de ce décalage.
Journaliste : Julie Dufresne. Réalisatrice : Catherine Varga
Également au programme : DÉRAILLEMENT DE FONDS
Des dirigeants de Bombardier Transport en Suède sont soupçonnés de corruption. C’est un projet de modernisation ferroviaire en Azerbaïdjan qui est dans la mire de la justice suédoise. Il y a plusieurs semaines déjà, une équipe d’ENQUÊTE a uni ses efforts à ceux de collègues journalistes suédois, russes et bosniaques, à la recherche d’importantes sommes d’argent qui ont circulé dans cette affaire. Ils ont mis la main sur des documents inédits, reliés à ce projet de centaines de millions de dollars, pour lequel de mystérieux intermédiaires ont été utilisés. Ce reportage nous permet de les accompagner dans une recherche qui réserve bien des surprises.
Journaliste : Gino Harel. Réalisateur : Luc Tremblay
Deux reportages d’un intérêt considérable à ENQUÊTE, demain, jeudi 23 mars à 21 h. Rappelons qu’ ENQUÊTE est aussi diffusée le samedi à 13 h sur ICI RADIO-CANADA TÉLÉ et le dimanche à 18 h sur ICI RDI. On peut aussi revoir les reportages et profiter de divers compléments d’information sur le site Radio-Canada.ca/enquete.
Animatrices : Marie-Maude Denis et Isabelle Richer
Réalisatrice-coordonnatrice : Claudine Blais
Rédacteur en chef : Jean Pelletier