LE CONCIERGE
Mise en situation:
Il y a vingt ans, Évelyne s’est fait laisser par Jean-Pierre, son mari, un flamboyant homme d’affaires sans scrupules. Se retrouvant seule et dépourvue, Évelyne prend sa vie en main, retrousse ses manches et fonde une maison d’édition qui, aujourd’hui, a le vent dans les voiles, et qui lui assure une situation financière très confortable. Un jour, Jean-Pierre réapparaît dans le bureau d’Évelyne. C’est maintenant un homme ruiné, presque sans-abri. Il vient lui demander pardon… et un emploi. Évelyne accepte de l’aider à deux conditions : personne ne doit savoir qui il est vraiment, et il sera… LE CONCIERGE. Une douce vengeance se profile. Évelyne en profite pour traiter Jean-Pierre comme un moins que rien et lui faire subir toutes sortes d’humiliations.
Durée du spectacle: 2h10 comprenant un entracte de 20 minutes.
LES ACTEURS
NATHALIE MALLETTE : ÉVELYNE / LA FONDATRICE ET DIRECTRICE DE LA MAISON D’ÉDITION

Crédit photo: Julie Perreault
SYLVAIN MARCEL : JEAN-PIERRE / LE CONCIERGE

Crédit photo: Stéphane Dumais
ANTOINE DURAND : PATRICE / LE DIRECTEUR DES FINANCES

Crédit photo: Lavergne photographe
STÉPHANIE CRÊTE-BLAIS : CYNTHIA / LA SECRÉTAIRE-RÉCEPTIONNISTE

Crédit photo: Lavergne photographe
JONATHAN GAGNON : GAÉTAN / UN DES LECTEURS, AINSI QUE FABRICE / UN AUTEUR

Crédit photo: Nicola-Frank Vachon
VALÉRIE LAROCHE : VÉRONIQUE / UNE AUTEURE

Crédit photo: Nicola-Frank Vachon
MATHIEU RICHARD : GUILLAUME / LE MESSAGER

Crédit photo: Maude Chauvin
Lieu:
ÉQUIPE ARTISTIQUE
MOT DE LA DIRECTRICE ARTISTIQUE

Crédit photo: Lavergne photographe
Je n’allais pas baisser les bras, il fallait que je trouve LA pièce à vous présenter. Trump venait d’être élu aux États-Unis et j’étais revenue depuis peu de Paris les mains vides. Le temps s’écoulait et je comprenais en même temps qu’il fallait à tout prix combattre la morosité ambiante. Et puis, coup de théâtre, mes ardentes recherches portèrent fruits. Je mis enfin la main sur ce texte, LE TECHNICIEN, d’Éric Assous, le petit bijou que je cherchais. Je m’entends encore dire à Michel Poirier, le nez dans ma lecture : » Je suis rendue à la page 16 et c’est trop bon! « , » Je suis rendue à la page 55 et je suis toujours aussi emballée! » et ainsi de suite. Ensuite arrivèrent les commentaires de Michel: » C’est vrai que c’est bon! Ça roule à un train d’enfer!!! « . Il n’en fallait pas plus pour que je me décide à programmer cette pièce qui allait devenir LE CONCIERGE chez nous, et pour que Michel accepte d’adapter le texte et d’en faire la mise en scène. La distribution a rapidement pris forme, et la suite ne fut que plaisir.
Dany GAGNON
MOT DE L’AUTEUR

En écrivant cette pièce, je voulais renouer avec la tradition du boulevard tel que je l’ai découvert quand j’avais quinze ans. La recette est connue mais la préparation complexe. Une pièce dramatique peut s’écrire sans faire de plan, sans savoir où l’on va, au fil de la plume. Un boulevard, jamais. C’est le genre le plus difficile pour un auteur. On en connaît les ingrédients : mensonges, quiproquos, répliques percutantes, coups de théâtre, le tout dans le respect de la crédibilité et de la psychologie. J’ai essayé plusieurs fois avant de réussir. J’ai écrit plus d’une dizaine de pièces de boulevard auxquelles j’ai dû renoncer (bancales, improbables, pas drôles, répétitives). Celle-ci, je crois humblement l’avoir réussie. D’abord parce que des acteurs importants et rompus à cet exercice l’ont acceptée, et surtout parce qu’elle a connu un immense succès (plus de 400 représentations à Paris et en Province, puis captation pour France Télévision). J’ai apporté les dernières rectifications durant les répétitions, quasiment jusqu’au dernier jour. Je suis heureux qu’elle voyage aussi loin et j’espère que le public québécois sera aussi enthousiaste que l’a été le public français.
Éric ASSOUS
MOT DU METTEUR EN SCÈNE / ADAPTATEUR

Crédit photo: Lavergne photographe
L’humiliation professionnelle, c’est entre autres celle que peut vivre un homme d’affaires au sommet de sa gloire et qui devient, du jour au lendemain, l’homme de ménage de la femme qu’il a quittée vingt ans plus tôt. Et on devine que c’est une chose terriblement éprouvante pour lui. Mais c’est précisément cette humiliation et le désir d’en tirer profit qui donnent lieu à toutes les situations délicieusement drôles de cette pièce. Qu’est-ce qui se cache, en fait, derrière celui qui se met dans une telle position d’infériorité? Qu’est-ce qui fait que, malgré lui probablement, ce concierge viendra chambouler la vie de plusieurs personnes qui n’ont pourtant rien demandé? C’est ce que vous apprendrez en venant voir LE CONCIERGE au Théâtre Beaumont-St-Michel, une comédie mettant en vedette des comédiens tous plus fabuleux les uns que les autres et que je remercie du fond du coeur d’avoir accepté d’embarquer avec moi dans cette aventure.
Michel POIRIER