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Accueil Ciné-télé

From Zero to I love you: tout aussi envoûtant que Brokeback Mountain ou Call me by your name

Eric Sabourin par Eric Sabourin
2 Décembre 2019
en Ciné-télé
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From Zero to I love you: tout aussi envoûtant que Brokeback Mountain ou Call me by your name
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La qualité du tableau amoureux du film From Zero to I Love You du cinéaste Doug Spearman est tellement remarquable que son scénario et sa fine psychologie du monde gai masculin éclipsent largement l’Oscarisé Brokeback Mountain ou Call be by my Name, ce dernier film ayant été partout encensé l’an dernier. Le film porte sur l’implication profonde que suppose l’intimité assumée.

Il nous amène au coeur de la problématique de la vulnérabilité du mâle incapable d’intégrité amoureuse. L’action est située dans un milieu de professionnels citadins (Philadelphie) ayant réussi matériellement et il comporte la qualité esthétique d’être finement léché, soit des images d’une splendeur à la James Ivory et des dialogues savoureux à la Stephen Frears.

Au-delà de l’indiscutable beauté physique des acteurs, tous brillants comédiens, tous dotés d’intelligence émotionnelle supérieures ou d’intuitions justes, en tout cas de réactions sensées, ce film raconte l’histoire d’amour du ravissant Jack (Scott Bailey) avec un sensuel Adonis mulâtre nommé Pete (Darryl Stephens).

Ils se rencontrent de manière épisodique tout d’abord, puis avec l’insistance de Jack à ne pas vouloir ou pouvoir quitter à jamais son épouse et ses deux enfants, Pete accepte d’être posté en attente prolongée et en marge des activités du couple marié. Mais pas pour très longtemps! Peu à peu, l’intrigue nous amène dans les méandres du sentiment amoureux masculin: surtout égoïste et opportuniste puisque tout jeune beau mâle est doté d’une supériorité de séduction et de popularité lui permettant de ne pas effectuer de choix érotique catégorique définitif le contraignant à un seul partenaire.

On constate que chacun des amoureux décide de se laisser les coudées franches comme on dit, de sorte que sont mis en évidence, d’une part, les hésitations quant à toute exclusivité et, d’autre part, la volonté réelle d’aimer éternellement ou durablement. L’épouse (Keili Lefkovitz) est celle qui, malgré des doutes causés par les absences de plus en plus fréquentes et sa sidérante connaissance des frasques de jeunesse de son mari, se laisse berner et duper, refusant d’apercevoir ce qui crève les yeux.

Sa révolte (doublée de son aveuglement volontaire) face au double-jeu de Jack montre la fréquente duperie crédule où elle s’est enlisée (beaucoup encore, hélas, comme elle, s’y confinent en silence). Tout aussi éloquente est la réponse de Jack en profonde souffrance malgré une analyse hebdomadaire qui écoute sans dissuader une dissimulation qui perdure. L’attitude pleine de suspicion des témoins mâles dans l’entourage contagieux des deux torturés (père, beau-frère, meilleur ami, connaissances, etc.) eux aussi coquets au possible, montre la masculinité envahie par une attirance polymorphe irrésistible vers le sexe fort, créant une parodie satirique qui atteint un sommet de quiproquos presque moliéresques.

Pete qui joua d’abord les seconds violons éjectera lucidement Jack avant de se voir un jour éjecté lui-même par un solide amoureux sérieux, homme exclusif et stoïque, capable de mettre sèchement un terme à leur claudicante relation pour cause d’infidélité (Pete sera pris en flagrant délit). On l’éjectera avec une poigne qui se manifeste assez rarement puisque les couples à la mode s’offrent le choix de la police d’assurance-affection ou d’assurance-présence, un arrangement qui s’avère pratique et disponible sous les vocables de couple ouvert ou relation ouverte (le fameux Oui mais non… ou la sage relation de couple avec les avantages du célibat sulfureux).

Le dénouement du film, on le lui reprochera c’est certain, est à l’américaine soit le contraire du culte tragique des James Ivory ou des films à dénouement douloureux où le dilemme balaie tout sur son passage qui fut la conclusion des films consacrés ou récompensés et cités comparativement plus haut.  C’est néanmoins une trouvaille cinématographique splendide que le Festival montréalais Image et Nation nous a offerte au Cinéma Impérial.

Pour une fois, il n’y a pas eu d’agression crapuleuse, de meurtre ou suicide sordide ou de mutilation homophobe irrévocable. Reste à espérer qu’on sache promouvoir ce film sensible et raisonné pour le diffuser très largement. Cinq étoiles au firmament des caméras d’Or et certainement parmi les cinq meilleurs films à thématique gaie jamais créés depuis Reflection in a Golden Eye avec Marlon Brando que je cite pour marquer le niveau de cinématographie.

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Eric Sabourin

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Professeur de littérature française et québécoise, Éric Sabourin a été reporter à CKAC, correspondant de Radio-France Outremer à Montréal, envoyé spécial des stations radiophoniques de Télémédia aux premières élections démocratiques dans le bloc de l’Est à la chute du mur de Berlin, enfin reporter à la première crise du Golfe persique, puis chroniqueur et enfin critique littéraire au cahier Livre du journal Le Devoir jusqu’en 2001.

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