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Accueil Musique Musique classique

L’OSM et l’Oratorio de Noël de Bach ou la joyeuse venue de l’enfant messianique

Eric Sabourin par Eric Sabourin
4 Décembre 2019
en Musique classique, OSM
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L’OSM et l’Oratorio de Noël de Bach ou la joyeuse venue de l’enfant messianique
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Il est très difficile de faire mieux (voire impossible) que les minutieuses réalisations soignées voire expertes de l’ensemble Les Violons du Roy lorsqu’il s’agit de ce répertoire de musique voué à la plus grande gloire de Dieu.

L’Oratorio de Noël de Jean-Sébastien Bach est en réalité une invention musicale superposant linéairement en six jours de liturgie six cantates (d’environ en moyenne 25 minutes chacune) du Temps des Fêtes de Noël, jour de la naissance de l’enfant d’élection divine de Marie, l’épouse de Joseph.

Seules les trois premières cantates de cette oeuvre de Bach en six volets furent choisies par le chef Kent Nagano, posté à la tête de l’OSM en formation d’orchestre baroque: grosso modo, l’auditeur candide venant pour la première fois à la Maison Symphonique, perçoit illusoirement l’OSM devant lui comme une modeste vingtaine de musiciens, avec un percussionniste parmi des instruments à vent dont les bois forment, après les cordes, la dominante manifeste en plus d’une basse continue (souvent un clavecin, l’orgue ou un instrument à clavier assumant ce rôle de basse continue).

Dans le cadre de cette représentation intitulée Oratorio de Noël, la salle archi-comble se réchauffa rapidement en quelques minutes, et, si cela ne pouvait que réjouir l’oeil, cela modifie bien entendu la température voire bientôt l’acoustique (dite analogiquement réverbération de la salle) car les répétitions se réalisent en salle vide mais une salle comble produit une grande chaleur thermique impactant les instruments en bois que sont les violons, altos et violoncelles du quatuor à cordes. On pourrait avoir l’impression qu’ils se désaccordent ou disons-le plus poliment, qu’ils s’épanchent en une forme de distension mais la sonorité des instruments baroques diffère à leur fréquence (Hz) vibratoire.

Pour moi qui aime observer le comportement des auditeurs et mélomanes portant attention à la langue allemande qu’on chantait admirablement du choeur jusqu’aux solistes, je me suis plu à me mettre dans leur situation puisque très peu de gens suivaient les textes offerts au programme car la langue allemande leur étant étrangère, ils ne distinguent pas les syllabes et vocables articulées. Le recours aux pauses entre chaque Choral (le choeur est ici sollicité) entrecoupé d’Arias en solo ou en duos ou de Récitatifs malgré la claire numérotation ne les aidant pas davantage à s’y retrouver (car tout va trop vite en profusions sonores), j’ai noté en souriant que c’est plus pratique pour le public voire que c’est plus agréable de laisser tomber le programme papier mal éclairé dans la pénombre et donc d’écouter les sons ou harmonies de l’orchestre et des chanteurs sans suivre le contenu de la programmation.

C’est pour dire à quel point les aspects d’audition sont multiples dans un concert dite «de grande musique» comme le résumaient si bien nos Anciens Canadiens (nos ancêtres défricheurs, paysans, ouvriers plus tard, travailleurs aujourd’hui au sein d’une société désormais laïque).

Résumons tout de même le programme du concert présenté dans le cadre du Festival Bach indiquant tout l’essentiel au nouveau venu surtout la narration de l’épisode biblique de l’annonce sensationnelle de la naissance d’un enfant dont la mission doit changer le sort de l’Humanité, damnée jusqu’alors, dépourvue des lumières de la Trinité sainte triomphant du Mal sur la Terre.

En effet, il serait naïf de croire qu’en l’an de la naissance du Christ, an zéro beaucoup plus tard, soit à la fin de l’Antiquité romaine qui vivait en continu de relais de civilisations depuis plus de quinze mille ans de civilisations diverses (avant eux vécurent les Assyriens, Babyloniens, Celtes, Égyptiens, Hittites, Perses, Minoens, Mycéniens etc. l’Asie aussi avait ses civilisations) sans la moindre conscience du Mal, de croire que cette naissance historique dusse changer quoi que ce soit au sort des générations se succédant sur la Terre.

Mais, pour les contemporains allemands et luthériens de Jean-Sébastien Bach, à partir de là, à 1400 ans près, soit l’avènement de l’Empereur romain d’Occident Constantin vers 330 après cette naissance, l’Humanité était supposée savoir qu’elle avait désormais comme mission de devenir chrétienne.

Ce qu’il fallait comprendre en 1734, année de composition musicale, c’est, comme la majorité de l’auditoire athée ou laïque présent le 3 décembre, l’impact de cet avènement d’un enfant source de joie et de lumière qu’on devait instruire: c’est par cet enfant que le sort du monde en serait changé. C’est donc la mission des chanteurs solistes engagés de nous le faire croire, accroire encore de sorte que les projecteurs se braquent sur les rôles des 4 chanteurs solistes qui narrent et se relayent les hauts faits de cette histoire.

Bien évidement le ténor Hugo Hymas (photo) dans le rôle de l’Évangéliste dont les récitatifs instruisent du moment représenté sur scène, fut, en fréquence d’apparition seulement, prépondérant.  Il est arrivé que le baryton-basse Philippe Sly assume fort bien ce rôle de récitatif (no.14 Was Gott dem Abraham verhiessen ou Ce que Dieu a promis à Abraham) mais le plus souvent il fut sollicité pour des arias de virtuosité vocale en solo comme le Grosser Herr, o starker Konig soit Grand Seigneur et roi puissant (no.8) et surtout dans la troisième des cantates (no.29) dans le duo avec la soprano Marie-Sophie Pollak chantant tous deux Herr dein Mitleid dein Erbarmen ou Seigneur ta compassion et ta miséricorde.

Cela avec l’entraînant et émouvant solo dansant de flûte (l’inestimable flûtiste solo de l’OSM, monsieur Albert Brouwer) durant la première cantate qu’entonne en compagnie de la flûte inoubliable le ténor Hugo Hymas sur les mots allemands Frohe Hirten eilt, ach eilet soit Joyeux Bergers Hâtez-vous (no.15).

Voilà ce que furent les plus beaux moments de la soirée avec également l’aria de la contralto Wiebke Lehmkuhl dans Schlafe mein Liebster Dors mon tout aimé (no.19). Le choeur dirigé et préparé préalablement par Andrew Megill devait comprendre 11 soprani, 10 contraltos, 8 ténors et 11 basses.

Le programme permettait de suivre ce parcours biblique en 73 minutes environ. À neuf heures vingt minutes, sans entracte, la soirée musicale était achevée. Les quatre voix solistes engagées dans cette entreprise sont encore jeunes, de mon point de vue, de sorte que pour une performance optimale, immémoriale pour utiliser un terme de suprématie toujours contestable, je conseille la version suivante avec une voix de jeune garçon comme alto – telles elles furent à l’époque de Bach – soit sous Brilliant Classics (94050/130-131) le Coro della Radio Svizzera di Lugano, direction Diego Fasolis, avec Lynne Dawson (soprano), Berhnard Landauer (alto), Charles Daniels (ténor) et Klaus Mertens (basse).

P.S. À la page 14 de son programme, le néophyte venant à l’OSM pour la première fois voit l’énumération des quatre-vingt dix noms des musiciens de l’OSM et il ne sait plus qui est sur scène ce soir-là… il retourne à la page 13 et il voit s’ajouter le nom des quarante choristes. Une question lui vient à l’esprit: -Y aurait-il 130 musiciens sur cette scène? se demande t-il… (je ne blague pas car je me suis fait demander la question telle quelle!)

Autre question: Alors les musiciens de l’OSM chantent et jouent de plusieurs instruments? -Non, le choeur est à part, il est professionnel et l’OSM ne les emploie pas chaque fois. Chaque concert, je me dis qu’on pourrait expliquer au public comment lire le programme, cette fois-ci en trois colonnes linguistiques, leur offrir la béquille des numérotations, etc. Aidez à encourager l’abonné si on veut vraiment que les gens en saisissent le déroulement.

Étiquettes: Eric SabourinFestival BachOratorio de Noël de Bach
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Eric Sabourin

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Professeur de littérature française et québécoise, Éric Sabourin a été reporter à CKAC, correspondant de Radio-France Outremer à Montréal, envoyé spécial des stations radiophoniques de Télémédia aux premières élections démocratiques dans le bloc de l’Est à la chute du mur de Berlin, enfin reporter à la première crise du Golfe persique, puis chroniqueur et enfin critique littéraire au cahier Livre du journal Le Devoir jusqu’en 2001.

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